Pour cette cinquième collection Hiver 2022, Voglio Bene a choisi de s’attaquer à un monument de la peinture classique : Leonard De Vinci. Après une longue période de gestation, nourrie de documentaires, de conférences et de livres sur le travail du maitre, Bénédicte est très heureuse de vous présenter sa réinterprétation de 8 tableaux célèbres qui ont marqué l’histoire de l’art.
« Il était comme un homme qui s’était réveillé trop tôt dans les ténèbres, alors que tous les autres dormaient encore » Dimitri S. Merezhkovski.
Misteriosa
Les experts considèrent cette œuvre comme une réalisation contemporaine de l’original, dans l’atelier de Léonard de Vinci, par un de ses disciples, et certainement sous la supervision du maître. Le dessin est de moindre qualité et le coup de pinceau est bien plus simple, continu, plus linéaire et plus compact, sans le sfumato caractéristique de Léonard.
Experts consider this work to be a contemporary realization contemporary of the original, in Leonardo’s workshop, by one of his disciples, and certainly under the master’s supervision. The drawing is of lesser quality and the brushstrokes are much simpler, continuous, more linear and compact, without the characteristic sfumato of Leonardo.
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Cecilia
On pense que l’œuvre représente Cecilia Gallerani, la maîtresse de Ludovic Sforza, duc de Milan. Cecilia Gallerani (1473-1536) était devenue la maîtresse de Ludovic Sforza très jeune (vers 1488-1489). Leur liaison dura jusqu’au milieu de l’année 1492, après qu’elle eut donné naissance à un fils, César. L’hermine pourrait symboliser le Duc de Milan par sa pureté, ou encore un calembour de Léonard sur son nom de famille Gallerani, l’hermine en grec se disant «galay».
The work is thought to represent Cecilia Gallerani, the mistress of Ludovico Sforza, Duke of Milan. Cecilia Gallerani (1473-1536) became Ludovico Sforza’s mistress at a very young age (around 1488-1489). Their affair lasted until the middle of 1492, after she had given birth to a son, Caesar. The ermine could symbolize the Duke of Milan by its purity, or a joke of Leonard on his family name, Gallerani, the ermine in Greek being saying “galay”.
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Arcangelo
L’ange Gabriel salue la Vierge Marie. Le lys blanc dans sa main gauche est considéré comme un symbole de la pureté de Marie. Entre l’ange Gabriel et la Vierge, un lutrin, inspiré du sarcophage en porphyre et en marbre de Pierre Ier de Médicis et de son frère Giovanni dans la Vieille Sacristie (Sagresta Vecchia) de l’église San Lorenzo à Florence, par Verrocchio, le maître de Léonard. La scène se déroule dans le jardin clos symbole de la virginité de la Vierge. Toutefois, le jardin est entouré d’un simple muret bordé de pins et de cyprès, un motif courant dans la peinture florentine du Quattrocento. Le jardin s’ouvre, au niveau de la main de l’ange, sur un paysage fluvial. C’est la première fois qu’un port est peint dans une Annonciation. Il faut sans doute comprendre que Marie conduit ceux qui se sont égarés au port du salut éternel.
The angel Gabriel greets the Virgin Mary. The white lily in his left hand is considered a symbol of Mary’s purity. Between the angel Gabriel and the Virgin, a lectern, inspired by the porphyry and marble sarcophagus of Peter I de Medici and his brother Giovanni in the Old Sacristy (Sagresta Vecchia) of the church of San Lorenzo in Florence, by Verrocchio, Leonardo’s master. The scene takes place in the walled garden symbolizing the Virgin’s virginity. However, the garden is surrounded by a simple low wall lined with pine and cypress trees, a common motif in Florentine painting of the Quattrocento. The garden opens, at the level of the angel’s hand, onto a river landscape. This is the first time that a harbor is painted in an Annunciation. It is probably to be understood that Mary leads those who have gone astray to the harbor of eternal salvation.
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Bella
L’hypothèse la plus répandue concernant l’identité de cette jeune femme, est celle de Lucrezia Crivelli, qui devint la maîtresse de Ludovic Sforza à partir de 1495 (d’où la datation, entre 1495 et 1497 où elle donne naissance à un fils de Ludovic Sforza). Mais aucune certitude, aucune réponse formelle… La ferronnière désigne le bijou qu’elle porte sur le front, baptisée ainsi par Ingres au début du XIXe siècle.
The most widespread hypothesis concerning the identity of this young woman is that of Lucrezia Crivelli, who became the mistress of Ludovico Sforza from 1495 (hence the dating, between 1495 and 1497 when she gave birth to a son of Ludovico Sforza). But no certainty, no formal answer… The “ferronnière” refers to the jewel she wears on her forehead, so named by Ingres at the beginning of the 19th century.
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Il Bene Il Male
Travail artistique à partir du cygne. Représentation du bien et du mal à partir d’éléments récupérés dans le respect du travail de Leonard et de ses disciples.
Artistic work based on the swan. Representation of good and evil from recovered elements in the respect of the work of Leonardo and his disciples…
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Ginevra
La famille Benci était une des grandes familles de Florence. Ginevra Benci (1457-1520) était la fille d’Amerigo Benci. Le buisson de genévrier sur lequel se détache le buste de Ginevra Benci est une métaphore de son prénom. On peut recons-tituer la partie manquante du tableau grâce à un dessin à la mine d’argent de Léonard conservé à Windsor : mains croisées tenant, soit un bouquet de fleurs, soit une bague de fiançailles.
The Benci family was one of the great families of Florence. Ginevra Benci (1457-1520) was the daughter of Amerigo Benci. The juniper bush on which the bust of Ginevra Benci stands is a metaphor for her name. The missing part of the painting can be reconstructed thanks to a silver pencil drawing by Leonardo preserved in Windsor: crossed hands holding either a bouquet of flowers or an engagement ring.
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Possesso
Léda et le Cygne est un tableau de Léonard de Vinci perdu depuis 1692 mais que nous connaissons par des études préparatoires de sa main et par plusieurs copies. J’ai mélangé ces deux tableaux de la Renaissance pour en faire une version cohérente que Leonardo aurait pu créer.
Leda and the Swan is a painting by Leonardo da Vinci that has been lost since 1692 but which we know from pre-paratory studies by his hand and from several copies. I mixed these two Renaissance paintings to make a coherent version that Leonardo could have created.
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Il Battista
Le visage de Saint Jean-Baptiste a été rapproché d’un type d’adolescent aux cheveux bouclés récurrent dans les dessins de Léonard. Cela a suffi à faire de Salaï, sans certitude, le modèle de ces dessins et du Saint Jean-Baptiste. L’androgynie du Saint Jean-Baptiste a été interprétée à la lumière de la philosophie néo-chrétienne : Saint Jean-Baptiste est le nouvel Adam, l’homme avant le péché, en qui coexistent natures féminine et masculine. Le torse et le visage de Saint Jean-Baptiste se dégagent sur un fond sombre. Il tient un fin crucifix en roseau dans la main gauche et tend la main droite vers le ciel. Il est représenté tel qu’il vivait, en ermite, vêtu d’une simple peau de bête.
The face of St. John the Baptist has been likened to a type of adolescent with curly hair that recurs in Leonardo’s drawings. This has been enough to make Salaï, without certainty, the model for these drawings and for the Saint John the Baptist. The androgyny of the St. John the Baptist has been interpreted in the light of neo-Christian philosophy: St. John the Baptist is the new Adam, the man before sin, in whom feminine and masculine natures coexist. The torso and face of St. John the Baptist stand out against a dark background. He holds a thin reed crucifix in his left hand and reaches for the sky with his right hand. He is depicted as he lived, as a hermit, dressed in a simple animal skin.
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Nouveaux produits Voglio Bene
En plus des nouveaux visuels de la nouvelle collection VOGLIO BENE Hiver 2022, plateaux rectangulaires et joncs plaqué or et plaqué argent sont désormais disponibles sur Cercle Rouge.
In addition to the new visuals of the new VOGLIO BENE Winter 2022 collection, rectangular trays and gold-plated and silver-plated bracelets are now available on Cercle Rouge
Merci à Anaïs Armelle pour les photos et à Pierre de l’Heure Bleue pour l’accueil.
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Photographe diplômée, Bénédicte Piccolillo est une designer graphique et street artiste qui travaille avec Pascal, son mari. Passionnée par l’art depuis qu’elle a été capable de tenir un crayon, c’est en 2001 qu’elle commence à créer depuis ses propres clichés. En parallèle de son métier de photographe, elle a aussi exercé dans le milieu de l’imprimerie en tant que façonnière. Une discipline qui lui a permis d’apprendre toutes les techniques graphiques indispensables à la bonne réalisation de ses fichiers numériques. En 2012, Bénédicte monte sa première marque de décoration et aujourd’hui, ses dessins sont revendus dans plus de 180 établissements en France, en Europe mais aussi dans le reste du monde. Autodidacte pour ce qui est de la création graphique numérique, elle compte de nombreuses années d’expérience et d’apprentissage dans ce domaine. Très intéressée par l’histoire de l’art, elle veut apporter une vraie densité culturelle à son travail. Une démarche qui se ressent tout de suite quand on découvre ses œuvres.